oct11th2019

DERANGEMENTS CLIMATIQUES

De l’année 2019 la population du monde entier se souviendra surtout des violentes manifestations météorologiques qui ont dévasté par le feu l’Amazonie, la Sibérie, ravagé par l’eau tombée du ciel ou venant de la mer les Bahamas, le  Portugal, et tant d’autres régions du monde, tout cela bien avant le G7 qui pourtant réunissait les chefs d’états les plus puissants du monde (à l’exception de la Chine).

Presque toutes les femmes et tous les hommes de la planète prennent conscience de ces sursauts du temps qu’il fait  et de ses violentes crises de colère, entraînant des catastrophes importantes en terme de vies humaines, de dégâts matériel  et d’économies détruites.

La conscience collective se réveille pourtant sous forme de nombreuses manifestations demandant aux pouvoirs publics de se mobiliser pour mettre en place une lutte « pour le climat » qui soit plus efficace.

Comme très souvent, les difficultés du monde génèrent des passionaria comme la jeune Greta Thunberg. En  en fait cette jeune personne ne reprend que les thèmes « proclimat » connus de tous mais avec une pugnacité et un mode opératoire qui font mouche en raison de son âge et de son absence de complexe. Mais, dans son discours elle revient fréquemment sur le rôle des « scientists », autrement dit les scientifiques en lesquels il faut faire confiance pour mener la lutte contre le réchauffement climatique.

C’est là que le bât blesse, car justement, si tous les scientifiques sont d’accord sur le fait que la planète chauffe au point de prendre feu, ils le sont beaucoup moins sur les causes et encore moins sur le rôle de l’Homme dans ce réchauffement.

Dès que l’on se renseigne , on s’aperçoit très vite qu’il n’y a pas que le CO2  qui est responsable de l’effet de serre, qu’on oublie les mouvements du soleil (paramètres  de Milankovic , Minimum de Maunder), ceux du magma souterrain en sus du volcanisme classique etc..

Tout  donne aussi l’impression qu’on cherche à diaboliser nos existences, et de nous rendre responsables de tout, en oubliant les phénomènes naturels sur lesquels nous n’avons pas prise.

Ceci n’exonère pas l’humanité de rester très attentive et de ne pas en rajouter à ce que la nature fait seule. Mais si nous devons agir aussi dans le bon sens il ne faut pas le faire en remplaçant les technologies existantes par des solutions peut être intéressantes à court terme mais finalement plus polluantes que les actuelles. Aux scientifiques de nous donner des solutions viables et convaincantes, mais pour cela il faut du temps.

Nous ne pourrons pas non plus nous en sortir sans se préoccuper du nombre de la population mondiale.

Imaginons seulement un instant que l’on arrive  à diminuer de moitié la pollution mondiale d’ici quelques décennies et que dans le même temps on double cette même population nous aurons un bilan qui n’aura pas changé!

A titre individuel, il arrive que nous soyons désemparés devant ce déferlement de catastrophes naturelles au point de ne plus savoir quoi faire alors qu’on fait souvent déjà beaucoup: on trie, on récupère, on isole, on cultive mieux, on consomme moins.

On peut certainement faire mieux mais comment agir sur l’industrie hors frontière quand on sait que la France n’est responsable que d’environ 1% de la pollution mondiale?  Devenons tous pompiers pour au moins éteindre le feu chez nous mais avec toujours cette pensée: que puis faire tout seul? Et est ce que l’effort combiné de tous les tout seuls sera t-il efficace? Nul ne le sait mais méfions nous autant des Cassandre que des inconscients des dangers qui nous menacent.