TOUJOURS PLUS DE SOUFFRANCE

 La longue liste des attentats dus aux islamistes radicaux ne cesse de grandir, ajoutant chaque fois plus de morts et de souffrance à ce que nous avions déjà connu.

Nous partageons la douleur  des victimes dont, pour beaucoup, l’avenir est encore très incertain en raison des séquelles de leurs blessures dont certaines les handicaperont toute leur vie.

Notre douleur, notre compassion, nous la ressentons au vu de ce que nous communiquent les médias. Nous voyons des images télé bouleversantes, choquantes, émouvantes. Il en est de même des commentaires radiophoniques qui nous prennent aux tripes devant tant d’horreur.

Ce partage d’informations nous fait réagir, nous fait descendre dans la rue pour faire comprendre au monde que nous n’acceptons pas cela, que nos valeurs civilisatrices nous font tenir debout devant l’adversité et que nous rejetons en bloc l’inhumanité que certains veulent nous imposer.

Cependant, nous réagissons ainsi en fonction de ce que des centaines d’années de civilisation nous ont légué.

Mais….

INTERPRETATION TERRORISTE

 Mais faisons l’effort de nous mettre dans la peau et la mentalité d’un futur terroriste djihadiste, dont le cerveau a été manipulé (malgré l’apparente intelligence de certains) pour l’abaisser au niveau du stade reptilien et lui faire accepter de commettre, sous prétexte de motifs religieux d’un autre âge, les pires des atrocités.

Dans cette situation, le passage en boucle du camion de Nice fauchant et tuant des dizaines de personne, va devenir pour lui un délectable spectacle, exactement comme une séquence réussie d’un jeu vidéo où il se débarrasserait de ses ennemis.

Les scènes de sang, de cris, de larmes des victimes et de leurs proches et amis ne sont pour eux que des images de victoire qu’ils pourront adresser par internet à tous leurs partisans et sympathisants plus ou moins impliqués, plus ou moins actifs.

On peut y ajouter les discordes entre hommes politiques sur les solutions à trouver qui vont bien les amuser.

Car, n’oublions pas non plus ces images, non de terroristes, mais de ces sympathisants souriants et satisfaits vus dans certains reportages faits au moment des évènements parisiens ( Bataclan) ou d’autres attentats: les « kouffars » ont payé le prix, ce qui va les satisfaire au plus haut point.

Pour  tous ceux là, on peut considérer que la retransmission de ces évènements tragiques est comme une glorification de leurs forfaits.

De fait, ces images peuvent servir d’élément déclencheur immédiat aux terroristes dormants ou les inciter à passer à l’acte plus tard.

Et même si l’un entre eux est capturé vivant, ce sera pour montrer que sa cellule sera plus confortable que celle des autres détenus. Donc, en tant que terroriste, pourquoi aurait-on des états d’âme ? Si on se fait » piquer par les flics », ce sera prison trois étoiles.

 L’INFO DOIT LUTTER AUSSI CONTRE LE TERRORISME

 Nous pensons donc que nos média devraient modifier leur présentation de tels évènements. Notre information est nécessaire mais elle ne devrait pas confiner au voyeurisme et donner aux candidats terroristes une dimension exaltante de leur cause .

Nous pensons que parfois l’information est très proche d’un syndrome de Stockholm*médiatique à tel point que les termes de criminels, d’assassins, de meurtriers ne sont même plus utilisés par les journalistes qui relatent les faits: même devant l’évidence, les terroristes ne sont que présumés coupables.

Si la relation de tels évènement est indispensable, il ne faudrait pas en faire trop (nombre de passages télévisuels, durée de cette information) et la compenser par des informations venant contrer ces images d’apparentes victoire terroristes.

Quelques exemples dont certains seraient destinés aux terroristes qui ne fréquentent même pas les mosquées donc sans tradition religieuse, et  d’autres destinés à ceux qui s’abandonnent à une pratique religieuse dévoyée:

Parmi ceux-ci, présentation du  recul sur le terrain militaire de Daech en Syrie et en Irak, annonce des succès de nos armées sur le territoire africain et de nos services de polices sur le territoire national, reportages sur les exactions des Djihadistes,  reportages sur ces images de manifestations communes interreligieuses montrant que  les religions peuvent aussi réunir les hommes au lieu de les faire s’entretuer, et surtout des images qui témoignent d’une intégration économique et sociale réussie des personnes de confession musulmane.

 Cela pourrait donner à réfléchir à certains! 

 En conséquence, un bon équilibre est à trouver pour que l’information  ne serve pas d’éventuel aiguillon à la transgression de l’Humanité et de la Civilisation et nous montrer qu’elle ne sert pas qu’à faire de l’audimat et favoriser le voyeurisme

*Syndrome de Stockholm: ce phénomène psychologique décrit une situation où les victimes ou les spectateurs d’un attentat ou d’une agression vont développer un sentiment d’empathie, voire affection ( pouvant aller jusqu’au rejet de l’action policière) envers leurs agresseurs. Ce nom a été donné à la suite d’un holdup survenu à Stockholm en 1973 au cours duquel les victimes ont présenté ce comportement.

CRI

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