mai12th2021

LA DROGUE TUEUSE DE FLICS

Nous sommes à une époque où le meurtre de policiers devient quasiment quotidien.

Il semble que deux causes essentielles reviennent sans cesse : le terrorisme d’une part et le trafic de drogue d’autre part.

Au CRI, nous avons déjà produit beaucoup d’articles sur la violence, ses causes et sur le terrorisme islamique.

Par contre, même si nous avons déjà évoqué le trafic de drogue comme support de la violence, nous n’en avons peut être pas encore pris toute la mesure.

Deux chiffres viennent de nous être communiqués ce matin même sur TF1 : il existerait environ 4 000 points de deal en France et le trafic de drogue rapporterait 3,5 milliards d’Euros à ses commanditaires, fournisseurs et dealers de tous niveaux. Une vraie mine d’or !

Nous savons que les forces de police et de douanes font déjà beaucoup pour lutter contre ce trafic tout en sachant qu’ils n’arrivent à intercepter qu’environ seulement 10% de ce commerce illicite, autrement dit  peu de chose.

Alors que faire ?

Nous pouvons certainement faire mieux en matière de lutte antidrogue (police, douane, justice) pour réduire les points de vente dans les « quartiers » mais il est un volet du problème sur lequel il nous semble qu’on ne s’est pas suffisamment penché, à savoir le comportement des consommateurs.

Il est ahurissant de se rendre compte via les rapports de police de l’importance des files d’acheteurs de drogue se rendant sur les lieux où celle-ci est vendue.

Or, que fait on contre les acheteurs de drogue ? Que fait-on contre la consommation de celle-ci ? Rien ou presque.

Il est consternant de voir tout ce qui est fait pour lutter contre la consommation d’alcool (au niveau de la publicité par exemple), contre la transmission des maladies contagieuses (Sida, Covid), contre les ennemis de l’environnement (CO2, pesticides) alors que rien n’est proposé contre la consommation de drogue !  On a l’impression que cette consommation est maintenant complètement banalisée en oubliant totalement ses méfaits sur la santé, sur l’accidentologie et le comportement social des consommateurs de ces produits d’une façon générale car même les drogues les moins dures sont capables d’avoir des effets pernicieux.

Le monde de la santé connaît tous les problèmes liés à la consommation de drogue, mais il n’est pas entendu. Les informations qu’il détient ne sont pas transmises dans le public. Il n’y a pas de « pub » anti drogue, il n’y a pas d’éducation scolaire digne de ce  nom sur le sujet, pratiquement pas d’association promouvant l’abstinence vis-à-vis de ces produits mortifères, pas d’artistes œuvrant en ce sens comme l’a fait cependant Serge Gainsbourg avec sa chanson « Aux enfants de la chance »  avec sa phrase « Casse la gueule aux dealers ».

Malheureusement, le monde artistique a eu plutôt tendance a favoriser la consommation de drogue ! Rappelez vous la chanson « Cocaine » de J.J Cale  reprise par Eric Clapton, en traduction française :« Si tu as eu de mauvaises nouvelles, que tu veux chasser le cafard : cocaine » ou encore « Lucy in the sky with diamonds » des Beattles en faveur du LSD.

Ce ne sont là que des exemples !

Autrement dit, les meurtres épouvantables de nos policiers liés au trafic de drogue sont aussi la conséquence non seulement des effecteurs de ce trafic mais aussi du comportement de nos concitoyens qui sombrent dans les paradis artificiels parce que rien n’est fait pour leur faire comprendre les risques d’une telle consommation pour leur santé, leur vie sociale et professionnelle, leur entourage, la société et l’inanité de ces fameux paradis qui confinent bien souvent à l’enfer sur terre.

Allons nous changer les choses ?