déc28th2017

LES FEMMES, JE SUIS CONTRE

« Les femmes, je suis contre, tout contre » disait Sacha Guitry. En une phrase, il avait exprimé et résumé tout le dilemme des hommes. Bousculés par un  féminisme organisé comme une armée conquérante, ceux-ci se sentent agressés, et sont considérés comme des opposants. Mais en même temps, l’homme reste séduit et attiré par la femme, tout contre.

Les temps changent, la libéralisation sexuelle a fait surgir de nouvelles revendications au droit à exister officiellement, créant des groupes de pression médiatiques et politiques, au point de créer des lois nouvelles dans leur seul intérêt. Notre vocabulaire s’est enrichi de sigles nouveaux, LGBT, GPA, PMA, où l’on constate que l’imagination humaine en matière sexuelle a largement développé  l’éventail des combinaisons possibles, alors que la nature, depuis des millénaires,  n’avait prévu qu’une seule possibilité. Et les mâles, devenus pratiquement inutiles, s’interrogent dorénavant sur leur avenir, car avantageusement remplacés par quelques paillettes de semence conservées sous azote liquide  à -162 degrés Celsius à la pression atmosphérique.  

Le progrès ne s’arrête pas là. Et avec l’immigration de masse de culture orientale, la conception de l’équilibre homme /femme s’est trouvé bousculée. Très sérieusement, une féministe, Nora Bouazzouni, dans un essai* qu’on peut ne pas lire, nous a doctement expliqué que si les femmes sont d’une taille plus menue que les hommes, cela est dû à ces derniers qui les ont affamées depuis la nuit des temps afin de mieux assoir leur domination.

Où est donc passée cette époque où l’humour le disputait à l’intelligence quand  Sacha Guitry,  amoureux des femmes et de la paix des ménages,  avait vu juste lorsqu’il déclarait : «  Les femmes ?, je les crois volontiers très supérieures aux hommes, tout simplement pour les dissuader de se croire nos égales »

Avec le sourire…

 

                                                                                                                                          

*Nora Bouazzouni, Faiminisme, Nouriturfu