Le CRI revient sur les incidents qui ont perturbé le déroulement du match FRANCE-ALGERIE.

La colombe que les organisateurs du match de foot – bail FRANCE – ALGERIE avaient lancée comme un message de paix ce samedi 6 octobre dans le ciel du stade de France, est retombée dans la tristesse générale, foudroyée en plein vol par des français indignes.

Marseilllaise souillée, joueurs tricolores insultés, partie avortée, les plus hautes autorités politiques et sportives françaises conspuées.

En ces heures graves sur fond de guerre, cette rencontre devait célébrer la grande fête de l’amitié renouée pour prouver que la France n’assimilait pas les musulmans aux terroristes fanatiques. Et tout avait commencé sous les meilleurs auspices, avec cette extraordinaire photo des joueurs fraternellement unis, sous l’oeil ému de millions de téléspectateurs.

Pour le CRI, ces images fortes ont été volontairement piétinées par des centaines de jeunes, invités aux frais des contribuables, par des organisateurs généreux mais inconscients.

Ces jeunes, issus de banlieues, ont farouchement rejeté les emblèmes de leur nationalité, comme s’ils avaient voulu effacer, dans ce stade mythique, le symbole de l’intégration victorieuse que notre équipe, championne du monde, avait offert au monde entier.

Qu’on ne se voile pas la fa ce, c’est ce symbole là que les agitateurs ont voulu assassiner.

Serons – nous une fois de plus assez lâches pour pardonner à ces voyous l’outrage à notre hymne des droits de l’homme et de la liberté et d’avoir transformé le stade de France de la fraternité vivante en une arène de haine et d’exclusion ?