Les formations politiques qui ont obtenu le plus de suffrages aux dernières élections européennes: Rassemblement National, La République en marche, Les Verts EELV, voire quelques autres dans la longue liste des prétendants aux prestigieux sièges de députés européens (même si ceux-ci sont brocardés quant à leur utilité ou compétence), oublient une chose importante: le principal parti politique en France, pour cette élection, est celui des abstentionnistes (48, 80 %), ce qui est considérable, presque un français sur deux en âge de voter et cela même si la participation a été meilleure qu’à l’élection de 2014 ou l’abstention était de 57,7%.

Cela ne gêne en rien nos leaders politiques des listes en tête de pavoiser de façon indécente à la manière de Tartarin de Tarascon alors que la plupart des électeurs se désintéressent d’eux, malgré les 34 listes présentées qui pouvaient donc  correspondre à autant de sensibilités politiques différentes susceptibles de s’exprimer!!

Le fonctionnement démocratique est pourtant en leur faveur et tout le jeu politique des temps à venir va s’articuler autour de ce résultat qui écarte à peu de chose près la moitié des Français.

Il conviendrait cependant que toutes celles et ceux qui nous représenteront au parlement européen n’oublient jamais les conditions de leur élection et en tirent les  conséquences dans leur gestion ultérieure de notre continent.

La première des choses devrait justement de chercher à comprendre le pourquoi de cette désaffection qui doit être certainement plurielle et en partie conséquence de l’attitude de leurs prédécesseurs  dans la fonction.

Ensuite, il sera indispensable qu’ils devront mieux expliquer l’Europe et les avantages que les citoyens pourront en tirer en en faisant partie, alors que l’Europe a souvent été utilisée comme prétexte à tous les problèmes que nous connaissons.

A moins de jouer les nains qui attendent de se faire manger par les plus forts et les plus grands du monde, nous avons pourtant le devoir de nous unir ,nous les européens, contre les mastodontes que sont la Chine, l’Inde, les USA, la Russie et peut être d’autres qui émergeront ultérieurement.

La France a bien évidemment son rôle à jouer tout en conservant son identité comme nos partenaires européens la leur, mais nous avons beaucoup à mettre en commun, par partenariat privé  ou comme inspiré par le monde politique pour ne pas disparaître entre les dents des dragons de la planète.

Il est bien évident que nous avons aussi à nous battre pour une écologie qui doit être l’affaire de tous, et donc non monopolisée par quelques partis politiques,  mais qui doit aussi être cohérente et validée car il serait idiot de remplacer l’existant qui a déjà été bien amélioré par de l’utopie verte qui pourrait être pire encore dans le futur.

Mais pour faire cela, il faudra convaincre plus de la moitié des Français!