Nous subissons actuellement les conséquences d’une pandémie puissante et meurtrière qui accable le monde entier et qui va pénaliser de nombreux secteurs de l’économie. La situation est grave, préoccupante voire désespérée pour certaines activités professionnelles.  Actuellement nul ne sait ce qui va se passer, nul ne peut prévoir l’avenir et quel sera la recomposition du paysage économique, culturel et politique de la France.

Nous allons devoir apprendre un nouveau monde pour retrouver ses dimensions de faiblesse et de complexité, nous obligeant à nous dépasser de façon ardente et de nous doter d’un supplément d’âme pour combattre toutes les nouvelles difficultés  qu’il nous apporte.

Pour gagner ce combat, nous devrons faire appel aux meilleurs d’entre nous. Ils ne sont pas désignés par nous, mais nous pouvons les repérer dans la société par leur désir de bien faire, leur sens de l’humain, leur ardeur à servir, leur besoin d’aimer leurs concitoyens. A eux de nous monter l’exemple pour faire de nous tous des hommes et des femmes plus accomplis et plus fraternels.

Nous aurons besoin de guides dans ce monde devenu de plus en plus violent, aux idées confuses, empli de prétentions, ambitions, provocations et intentions de ceux qui prétendent réformer la société, voire faire la révolution sous prétexte de régénérer l’humanité.

Nous allons devoir apprendre un nouveau monde pour réduire l’écart entre ceux qui travaillent de plus en plus et ceux qui le font de moins en moins, entre les fourmis du secteur privé et les cigales de certains secteurs de l’Etat, entre les contemporains dispendieux et les générations futures qui devront payer l’ardoise impayée de leurs aînés, pour mieux répartir la dépense publique  afin d éviter la paupérisation de l’industrie, la recherche, la santé et bien d’autre domaines.

Beaucoup de Français pensent  que l’intelligence de nos leaders gouvernementaux, quelque soient leurs couleurs politiques, sera capable d’éviter les catastrophes majeures sur le plan politique, économique et social. En fait, plus on fait un fouillis de lois et règlements, plus on crée des sinécures qui nous accablent. La gestion des grands problèmes comme la crise provoquée par le coronavirus actuel montre que nous baignons dans l’incohérence la contradiction et le mensonge.

Il va certainement falloir apprendre à vivre un nouveau monde politique pour que beaucoup de nos  élus, une fois saisis par le prestige du pouvoir, ne se dispensent de toute sagesse, tiennent leurs promesses, maintiennent leur dignité, et n’oublient pas toutes les difficultés de leurs concitoyens.

Il va falloir aussi apprendre à vivre un nouveau monde où l’Homme en a fait un peu n’importe quoi avec: contaminations, conflits, violence, pollution des eaux, de l’air et  de la terre, de la nourriture, démographie incontrôlée..

La route vers la raison et la réconciliation es incertaine, longue mais urgente. La tâche qui reste à accomplir concerne tous les moyens engagés dans la formation d’attitudes, de caractères, d’opinions, ce qui implique la famille, l’école, la religion, la culture et tous les medias.

Nous pouvons, même à titre individuel, servir de catalyseur pour réussir à vivre ce nouveau monde, à la condition de rester fraternels et de répondre à l’urgence de l’état actuel de notre société.